En cette rentrée scolaire, il est inquiétant de faire le bilan de la mandature socialiste pour mieux pointer du doigt toutes ses insuffisances.
Rappelons que la Région assure la construction, la rénovation, l’entretien et le fonctionnement des lycées d’Île-de-France et que la gestion des lycées est de la compétence exclusive de la Région.
Or si la rentrée 2014 se fait sous fond de « débat » d’une réforme des rythmes scolaires très controversée, elle permet surtout de mettre en exergue la mandature régionale de Jean Paul Huchon. Et celle-ci, au-delà d’être insuffisante, s’est dramatiquement aggravée depuis 2010.
Les chiffres parlent d’eux mêmes :
-En 2010, un tiers des opérations de rénovation-construction étaient en retard, avec 36 opérations sur 124, soit 29 %.
– En 2011, la moitié des opérations en cours étaient en retard, avec 54 opérations sur 115, soit 47%.
– En 2014, selon le calendrier prévisionnel de la Région mis à jour en juillet dernier, ce sont près de 2 opérations sur 3 qui sont en retard.
Les 109 chantiers en retard dans nos lycées
Et parmi les 58 lycées très en retard, 9 lycées franciliens voient les travaux de rénovation commencé depuis plus de 13 ans alors que la durée moyenne pour la rénovation d’un lycée est de 7 années !
A ces chiffres insensés se rajoutent des promesses non tenues depuis 10 ans.
En 2004, JP Huchon promettait dans son programme la création de 17 nouveaux lycées et de 2 lycées internationaux :
– 10 ans après et alors que la durée normale de construction d’un lycée est de 5 ans et 4 mois (estimation donnée par la région), seuls 5 nouveaux lycées ont été livrés et encore il s’agit de projets lancés avant la date de sa promesse (opérations inscrites aux PPI 2001 ou antérieurs.
– 1 seul lycée international (Noisy-le-Grand) a été lancé, en 2009 !
Des promesses non tenues et les « lycées fantômes » de la Gauche
Promises depuis 2001 par Jean-Paul Huchon, 51 opérations de rénovation ou construction de lycées n’ont toujours pas démarrées (aucune étude votée à ce jour) ou ont été tout simplement abandonnées !
Exemples de « lycées fantômes » :
– Le lycée neuf de Vincennes, promis en 2001 et toujours pas démarré.
– Les lycées de Magny-en-Vexin et de Garges-Lès-Gonesse, tous les deux promis en 2001 et qui ont été abandonnés dans le PPI 2012 alors même qu’ils devaient accueillir des places d’internat.
La conséquence est évidente : il y a toujours autant de lycées surchargés et ce sont donc 10% des lycées franciliens qui sont en situation de surcapacité.
Ce taux n’a pas baissé depuis 2010.
Il manque plus de 2 500 places en Ile-de-France. Ainsi, pas moins de 52 419 élèves qui sont potentiellement impactés par les conséquences négatives de ce sureffectif, conséquence directe de l’inaction socialiste.
Et la situation ne va aller qu’en s’aggravant : selon le PPI 2012 la Région Ile-de-France prévoit entre 12 000 et 20 000 lycéens en plus d’ici 10 ans. Pourtant elle n’envisage de créer que 9 000 places seulement sur la même période (dont 4 500 restent à confirmer…).
Face à un besoin urgent et à la priorité que représente l’éducation, les socialistes répondent par un désengagement financier massif de la Région!
