Plan Alzheimer: quand la gauche oublie de parler de financement

A l’occasion du nouveau plan Alzheimer, n’oublions pas de rappeler le rôle majeur de Nicolas Sarkozy pour la recherche sur cette maladie.

Avec  Nicolas SarkozyLorsque j’ai participé à la remise de la légion d’honneur à mon ami Olivier de Ladoucette, Psychiatre, Gérontologue et Président fondateur de La Fondation pour la Recherche sur Alzheimer, Nicolas Sarkozy était évidemment présent. Il nous a encore démontré que même dans l’ombre de l’action publique, son engagement pour la recherche, le bien vieillir ensemble, l’accompagnement de très nombreuses familles françaises face à la maladie de leurs aînés et la solidarité n’étaient pas que des mots.

Cette maladie touche désormais 900 000 français. De plus en plus de foyers sont confrontés à cette nouvelle réalité quotidienne et doivent gérer ces situations. Les familles y font face, dans l’amour et la fraternité.

Aujourd’hui, la santé passe aussi par la notion du “bien vieillir ensemble”.

Dans ce sens, si on peut saluer l’intention du gouvernement Hollande de réaliser ce nouveau plan Alzheimer, on doit s’inquiéter de sa réalité et des nombreuses questions qu’il pose. Il suscite d’ailleurs aujourd’hui l’inquiétude de nombreuses associations impliquées.

Celles-ci estiment en effet qu’il s’agit « d’un plan ambitieux sur le papier, aucune précision n’étant donnée sur son financement. »

statistiquesElles attirent également l’attention que ce plan concerne aussi les personnes atteintes en France de la maladie de Parkinson (plus de 150.000) et de la sclérose en plaque (environ 80.000), soit près d’un million de personnes au total.

Si le point commun de ces trois maladies est la destruction des neurones, les associations considèrent que ces trois pathologies ont peu de choses en commun et craignent au final, un nouveau plan « fourre-tout ».

Encore une fois, le financement sera déterminant. Encore une fois les socialistes entretiennent le flou.

Et à ce stade, la volonté et la réalité des moyens déployés par le gouvernement ne devraient pas être une question restée en suspend.

Malheureusement pour les Français, là encore sur cette question majeure pour notre société, les actes socialistes déclarés sont forts mais la réalité socialiste est peu convaincante.

Les effets d’annonces, les signatures de chartes et de plans se multiplient mais force est de constater qu’ils n’engagent aucune mesure efficace sur le terrain.

Quand la gauche assumera-t-elle ses vraies responsabilités en agissant plutôt que de parler ?

Il est facile de détester Nicolas Sarkozy ou de ne pas partager ses idées en en faisant des caricatures. Mais c’est lui qui le plus souvent a mis ses actes en conformité avec ses discours.

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